Découvrez au travers d’articles courts et illustrés l’étonnante histoire du tourisme dans le Léon, de 1900 à nos jours.
Le site a été repéré en 2010 lors d’une campagne de prospections menée sur la commune de Plounévez-Lochrist.
Le long de la route départementale 10, bâti sur la digue Michel, est une drôle de maison !
Si user ses fonds de culotte sur les bancs du lycée dans l’espoir d’obtenir le diplôme du baccalauréat est, aujourd’hui, une situation on ne peut plus usuelle pour bon nombre de jeunes gens, il en était tout autrement au début du siècle dernier et particulièrement dans les années terribles de l’immédiate après-guerre. Portrait de François Louis Boulc’h, 1er bachelier de la commune de Saint-Vougay.
La sortie du film « Bécassine » de Bruno Podalydès, en juin 2018, a été l’occasion pour Kristian Gallic, historien plouvornéen, d’exhumer un personnage pour le moins audacieux, Mona, qui, au-delà de la pièce de théâtre qu’elle inspira, campe une page douloureuse de l’histoire de la Bretagne dans les années 1920-1930.
C’est en 1899 que Louis Bagot (1862-1941), médecin généraliste à Saint-Pol-de-Léon, fait construire à Roscoff, au lieu-dit Roc’h Roum (rocher bossu en breton), un établissement d’un genre nouveau : un cabinet spécialisé dans le traitement des rhumatismes par hydrothérapie, qui fera de cette petite ville côtière le berceau de la thalassothérapie.
Située au large du Dossen sur la commune de Santec, l'île de Sieck est accessible à marée basse. Son histoire, autant que son patrimoine naturel préservé, en font une destination de promenade privilégiée.
En 1811, Bernard Courtois, salpêtrier, isole une nouvelle molécule : l’iode, extraite de la cendre du varec’h encore appelé algue marine ou goémon...
À chercher au fond des armoires, dans les malles perdues au coin des greniers de Bretagne, nul doute que l’on trouverait encore, bien protégés à l’abri du regard (et des mites…) quelques exemplaires de costumes que portaient nos grands-parents. Et de coiffes… Bon nombre ont pourtant été jetées, voire brulées. D’autres se trouvent dans les musées, délicats ouvrages enfin préservés, objets d’admiration et d’étude pour les générations à venir.
La ligne de chemin de fer Paris-Brest est mise en service en 1865, permettant alors aux voyageurs bretons de rallier la capitale en une journée à la vitesse de 34 km/h, qualifiée par la presse de l’époque «d’extraordinaire» ! Le départ se fait de Brest vers 5h du matin pour arriver à Paris vers 23h.
Le 29 août 1965, un cinéaste amateur filme le pardon de la chapelle de Loc-Ildut dans la campagne de Sizun. Il montre bien sûr les rites religieux : l’affluence des fidèles sortant de la chapelle, les très nombreux prêtres, la procession des statues, des croix et des bannières. Il s’intéresse aussi à toute la partie profane : le repas champêtre, les crêpes, les chants, les danses, la lutte bretonne ou le lever de perche...